Blogue Axel Evigiran

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La dispersion est, dit-on, l'ennemi des choses bien faites. Et quoi ? Dans ce monde de la spécialisation extrême, de l'utilitaire et du mesurable à outrance y aurait-il quelque mal à se perdre dans les labyrinthes de l'esprit dilettante ?


A la vérité, rien n’est plus savoureux que de muser parmi les sables du farniente, sans autre esprit que la propension au butinage, la légèreté sans objet prédéterminé.

Broutilles essentielles. Ratages propices aux heures languides...


8 juil. 2015

Singularité

Foulque sous les soleils du multivers des Cinq tailles
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L’encre du temps plantant ses banderilles immobiles dans la chair tendre des cœurs ;
Organes faiseurs d’heurs et de malheurs…

Portés par les bulles éphémères des secondes ;
De la bile noire aux flottaisons incertaines.

Une volonté inflexible pour rien !
Sinon la stupeur.

A courir des sentes qui ne mènent nulle part ;
Souriant au jour comme à la nuit.

Impassible et si fragile.
Sous la pluie de l’instant ou le soleil des ans.

Sans plus savoir vraiment ;

Ni plus même ressentir  les vives douleurs du devenir.

Palais Idéal du facteur Cheval (photo par Axel)
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Enchevêtrement
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4 commentaires:

  1. Un joli et bien agréable moment de poésie, bercée de nature et de nostalgie... J'aime beaucoup la 1ère photo, avec ses tâches jaunes comme des soleils d'un multivers...

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  2. Une photographie qui rend assez compte de mon état d’esprit actuel ; comme un point fugace perdu dans l’immensité… Je m’aperçois d’ailleurs que j’ai écrit « foulque » alors qu’il s’agit d’une poule d’eau – je demande l’interprétation qu’en ferait un freudien... On ne sait ici s’il faut s’attacher aux lumignons éparpillés de jaune ou au glauque de la surface impassible…
    La seconde photographie, par contraste m’apparait clairement flippante : avec son côté naïf, mécanique mais baroque tout à la fois. L’œuvre d’une sorte de Prométhée dérisoire mais sublime en son idée fixe…
    La troisième enfin opère un peu comme une synthèse ; un point d’équilibre. Un réseau sur fond de vie.
    Mais je divague en temps réel. J’en oublierai l’essentiel : Merci de ton passage : )

    Ps :
    J’ai fini avec succès le Mooc « Langage entre nature et culture »

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  3. Si tu veux tenter une analyse freudienne, tu peux en effet te laisser aller à... divaguer :-)
    Peut-être traverses-tu ce moment un peu glauque, comme une surface impassible, où les soleils se troublent, fugaces et à la fois en suspens dans l'immensité. Et tout est clair et vague à la fois : poule d'eau ou foulque, après tout, c'est presque pareil, un où qui les ressemble.
    Ce qui t'effraie est cette sublime idée fixe, la tienne peut-être ?
    Tu vois, je divague aussi...

    Pour le mooc, bravo ! J'ai commencé à copier les cours pour les lire plus tard quand j'aurais le temps, mais n'ai pas terminé !
    Belle nuit Axel

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  4. Oui, Foulques et poules d’eau se ressemblent. Mais j’associerai volontiers la poule d’eau au féminin (sa ligne d’ailleurs est légèrement plus élancée que celle du foulque). Quant au foulque c’est un yang avec une pointe de yin sur son bec… Pour le reste ma foi, il est amusant ou ludique de divaguer parfois.

    Cela n’a rien à voir - ou si, un peu peut-être – mais j’ai écouté une bonne émission de Science publique consacrée à l’hypnose :

    http://www.franceculture.fr/emission-science-publique-comment-l-hypnose-agit-elle-sur-le-cerveau-2015-07-03

    Très beau début de weekend Christine.
    Bises du nord sous le soleil du matin

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