Blogue Axel Evigiran

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La dispersion est, dit-on, l'ennemi des choses bien faites. Et quoi ? Dans ce monde de la spécialisation extrême, de l'utilitaire et du mesurable à outrance y aurait-il quelque mal à se perdre dans les labyrinthes de l'esprit dilettante ?


A la vérité, rien n’est plus savoureux que de muser parmi les sables du farniente, sans autre esprit que la propension au butinage, la légèreté sans objet prédéterminé.

Broutilles essentielles. Ratages propices aux heures languides...


6 avr. 2016

Yanomami & Sawi People, jusqu’à Machiavel - Tuer vos invités !

Billet initial du premier mai 2014
(Billet initial supprimé de la plateforme overblog, infestée désormais de publicité)
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« … Une tactique de la guerre chez les Yanomami est d’inviter les gens d’un autre village à venir festoyer dans votre village et alors de les tuer quand ils ont déposés les armes et mangent.
… (pareillement) le peuple Sawi du sud-ouest de la Nouvelle-Guinée honore la traîtrise comme un idéal : plutôt que de tuer directement un ennemi, il vaut mieux l’inviter plusieurs fois pendant des mois à vous rendre visite et partager votre nourriture, et alors d’observer sa terreur quand vous lui déclarez, juste avant de le tuer :

« Tuwi asonai makaerin ! »
(Nous t’avons engraissé avec amitié pour le massacre) »

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Machiavel, on le voit, avec son festin ne rapporte que des faits aussi vieux que le monde... 

"Oliverotto donna un magnifique festin, auquel il invita et Jean Fogliani et les citoyens les  plus distingués  de  Fermo.  Après  tous  les  services  et  les  divertissements  qui  ont lieu  dans de pareilles  fêtes,  il  mit  adroitement  la  conversation  sur  des  sujets  graves, parlant  de  la grandeur  du  pape  Alexandre,  de  César,  son  fils,  ainsi  que  de  leurs entreprises. Jean Fogliani et les autres ayant manifesté leur opinion sur ce sujet, il se leva tout à coup, en disant que c'était là des objets à traiter dans un lieu plus retiré ; et il passa dans une autre chambre, où les convives le suivirent. Mais à peine furent-ils assis, que des soldats, sortant de divers lieux secrets, les tuèrent tous, ainsi que Jean Fogliani."

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Commentaires sur le billet initial
(Sans hélas les photographies, disparues lors de la migration Overblog)















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